Siloé Abrahams
Messages : 7
Date d'inscription : 26/08/2009
 | | Sujet: m - I melt with you. There's nothing like a junkies eyes. (h. dancy). Mar 1 Sep - 1:43 | |
| Nom et Prénom(s) : Ellam Caldwell.
Âge : Vingt cinq ans.
Particularités : Junkie, anticonformiste, marginal, lunatique à la limite de la schizophrénie pouvant passer d'un état de calme à un état de totale déjante, artiste, il aime peindre, écrire, dessiner, jouer d'un instrument, passionné, pacifique, végétarien, rebelle, attentionné, toujours à la recherche perpétuelle de nouvelles découvertes et de perceptions du monde étant prêt à tester et utilisant, pour cela, toutes les drogues lui tombant sous la main, insouciant, aimant par dessus tout sa liberté, souvent le regard perdu comme s'il était déconnecté du monde.
Avatar(s) : Hugh Dancy (peu négociable).- Spoiler:
Autres : Etant assez artiste décalé sur les bords, il a vu en Siloé une source d'inspiration dès qu'il l'a vu. C'est pour cette raison qu'il n'a pas hésité à aller la rejoindre et d'où l'étrangeté de leur relation : sa seule présence suffit à le satisfaire, il arrive à la comprendre par sa façon d'agir. Les mots ne sont qu'une option.
▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄  Ellam Caldwell & Siloé Abrahams. Lien : - Citation :
- - premier jour à Woodstock.
Je marchais déjà à coup de joints, je n’arrêtais pas et, pauvres de mes yeux, mes pupilles étaient dilatées. Je planais, totalement, et j’adorais ça. Je déambulais parmi les groupes, au rythme de la musique. J’étais stone, complètement, et pourtant, je l’ai remarqué.
Il y avait ce groupe d’hippies, de marginaux, avec ces femmes et ces hommes hauts en couleurs, tous magnifiques. Peut-être étais-ce la drogue qui les rendait si beaux ? Mais je ne pouvais détournés mes yeux de cette petite assemblée. Ils étaient heureux, insouciants, libres et camés jusqu’à l’os.
Et parmi ce groupe, un sortait du lot. Son regard m’a attiré, transpercé, je ne pouvais m’en détaché. Je ne peux pas vous dire ce que j’ai pensé à ce moment, je n’arrivais même plus à réfléchir, mais j’étais vraiment attirée. L’alchimie fonctionnait, en un regard, nous étions liés.
Nous ne nous sommes pas adressés un seul mot. Il s’est levé, a quitté son groupe et ait venu me rejoindre. Pas un mot échangé.
Nous avons partagé un moment sublime. Nos deux corps entremêlés, nos cœurs battant à l’unisson, nous étions dictés par nos pulsions, une pulsion irrésistible, ce n’était même pas la peine de la combattre, il fallait y succomber.
Nous nous sommes finalement quittés.
Depuis ce moment, nous nous croisons tout le temps. Tous les jours, toutes les heures, son regard croise le mien, et finalement, nous succombons de nouveau à ces pulsions quasi bestiales.
Ainsi, nous nous voyons souvent dans la journée. Parfois, nous restons seulement l’un à côté de l’autre, un joint pour nous accompagner, ou à nous défoncé le crâne à coup de lsd. Planant totalement, nous nous laissons bercés par le rythme de la musique. Il y a ces regards entre nous, qui me trouble. Qui le trouvle aussi. Nous sommes troublés l’un par l’autre, nous le savons tout les deux. Mais nous ne disons rien. Nous nous contentons d’être l’un avec l’autre, de profiter du moment présent. Pas un seul mot, nous nous comprenons par nos gestes, par nos regards.
Une relation basée sur le silence, compréhensible en observant l’autre. | |
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