• Elle n'a presque pas connu son père, mais pourtant, elle n'a pas souffert de sa mort puisqu'il est mort au six ans de Delilah. • Delilah danse très mal, mais persuadée que danser à la perfection, les gens qui l'entourent n'ose pas lui avouer qu'elle se ridiculise lamentablement. Par contre, elle chante très bien. • Petite, sa mère lui a apprit le français. À présent, elle n'a plus que très peu de notion. Alors elle parle le francanglais. • Elle ne se sépare jamais d'un collier que son père lui a offert lorsqu'elle était encore enfant. • Enfant, Delilah portait un appareil dentaire, mais fait croire à tout le monde qu'elle a toujours eu des dents naturellement belles. • Petite, Whealer avait un chien qu'elle avait appelé Hot Dog. Elle avait même fait une petite chanson sur le nom de son chien. • Une fois, elle s'était coupé elle-même ses cheveux, alors, sa mère dut lui faire une coupe à la garçonne : la pire période de sa vie. • Est la reine des grimaces. Personne ne peut la battre, pas même un singe.
• NOW, I'M LIKE THAT.
Pseudo : L'Arbre à Cerises (CHERRYTREE quoi ) Âge : Dix-huit depuis... deux semaines. Avatar : KRISTEN BELL. Commentaire : Code : OK
Dernière édition par Delilah Whealer le Mer 26 Aoû - 22:49, édité 10 fois
« Maman, où est papa ? » « Papa est parti pour un très long voyage. » Ca, c’est le cliché que les parents servent sur un plateau d’argent, à leurs enfants, quand un proche est mort, surtout quand c’est l’un des parents. Je ne me souviens plus vraiment des éléments, mon seul souvenir avait été la triste qui se lisait de façon évidente sur le visage de ma mère, ainsi que la pièce qui baignait du soleil, de façon douce et rassurante. Je n’avais pas ressenti une once de tristesse, car mon père n’avait jamais été très présent. Il était souvent en déplacement, mais je savais qu’il m’aimait, parce qu’il avait toujours des petites attentions pour moi. J’étais une enfant gâtée, peut-être même un peu trop selon ma mère. Ce n’était pas des choses de valeurs, enfin, pas des choses qui coûtaient des fortunes. Mais à mon cœur, les objets que mon père me ramenait de ses voyages valaient tout l’or du monde, ainsi que tout l’amour que pouvait éprouver un père envers sa fille, sa princesse comme il se plaisait à me surnommer. Déjà une enfant curieuse, je n’avais pu m’empêcher de surenchérir. « Il va me ramener un souvenir ? »
Alors que ma mère était passée à autre chose, malgré cette évidente boule dans la gorge, et cette force pour l’empêcher de pleurer, elle avait posé un regard rempli d’amour sur moi. « Je ne pense pas mon cœur, il ne va pas revenir. » Il n’allait pas revenir ? J’aurai compris si j’avais été plus âgée, mais à six ans, on ne peut pas s’imaginer que son père allait quitter ce monde sans même adressé une dernière parole à sa seule enfant. Nous nous étions installés sur ce confortable canapé marron où j’aimais m’endormir, tard le soir, dans les bras de ma mère. « Il ne nous aime plus ? » Ces simples paroles semblaient avoir brisé le cœur de ma mère, comme si je venais de lui planter un couteau. « Non ma chérie, bien sûr que non. Il t’aime, tu étais sa petite princesse. Mais à présent, c’est au tour des anges de s’occuper de lui. »
Je n’avais jamais vraiment cru en la religion, bien jusqu’à ce jour. Mais l’innocence de l’âge m’avait obligée à croire aux anges. Parce qu’une image comme celle-ci était plus réconfortante, savoir que son père se trouvait au Paradis, laissait moins de peine. « J’espère que les anges s’occupent bien de lui alors. » Et finalement ma mère m’avait serrée contre elle. L’absence de mon père s’est finalement fait ressentir quelques années plus tard, mais ma mère comblait ce manque énorme, plus les années passées.
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Festival de Woodstock. Je ne mangeais, respirais, et pensais qu’à ce festival. Ce festival que j’avais tellement attendu, jusqu’à convaincre Earth, mon adorable petit ami – bien qu’avec une voiture lamentable –, de m’y accompagné. La chose fut ardue, mais il avait finit par céder, et c’est dans ces instants là qu’on se sent forte, surtout quand on a un petit ami aussi têtu que lui. Par contre, ma mère était loin d’être du même avis. Totalement contre ses hippies, ses cheveux s’étaient littéralement dressés sur sa tête – de façon figuré, et non littéral – quand je lui avais lâchée la nouvelle. J’étais fascinée par cette univers encore inconnu, et qui avait l’air pourtant si enivrant. Le soleil était éclatant, et pourtant, dans la demeure Whealer, le tonnerre semblait avoir prit la place du plafond. « Ma fille, tu n’iras pas à ce stupide festival. » La réaction de ma mère ne m’avait en rien surprise. Bien que très ouverte, les hippies étaient des personnes qu’elle refusait d’accepter, à ses yeux, c’était le diable, comme elle s’amusait si souvent à le dire. Et elle avait toujours été exaspérée par ma fascination, certes, parfois, un peu stupide. « Maman, je doute que tu aies ton mot à dire, je suis majeure. »
« Même. Ce ne sont que des petits rigolos qui croient que le monde, c’est Peace & Love, qui mettent leurs vies en danger pour la paix. » Je n’avais pu retenir un rire. Il était rare que je me comporte de la sorte contre ma mère, mais je l’a trouvais sincèrement amusante, surtout quand elle refaisait son discours moralisateur. J’étais trop têtue pour changer d’avis, et j’avais même embarquée mon adorable petit ami, que ma mère, également, n’appréciait pas particulièrement. « Tu n’as pas à t’inquiéter Maman, en plus, je serais avec Earth. » Ma mère avait alors poussée un ricanement auquel je m’attendais plus ou moins. C’était incroyable la façon dont ma mère était devenue grognon plus les années passaient. Ou alors, était-elle trop en colère de me voir devenir indépendante ? Ne pouvant faire une quelconque remarque, puisqu’Earth venait d’arriver devant la maison. Déposant un baiser sur la joue de ma mère, malgré tout, celle-ci ne put s’empêcher de me dire « Amuse-toi bien. » Elle avait finalement surenchérit par la suite alors que j’avais fermé la porte « FAIS ATTENTION ! »
Un peu plus tard.Même mes rêves les plus fous n’avaient jamais été aussi beaux que cet endroit. Je ne regrettais en rien ma venue ici, et encore moins, d’y avoir forcé Earth. Monsieur grincheux avait finit par céder pour mes beaux yeux. Enfin, surtout parce qu’il se doutait que je ne lâcherais pas l’affaire. Finalement, ce petit voyage dans son Impala ne nous avait fait que du bien. Découvrir un « autre monde » comme je m’amusais à le dire, n’était que plus jouissif, plus les jours ne passaient. Ma vie auprès de ma mère ne manquait en rien – et heureusement – j’appréciais ressentir ce moment de liberté. Comme en ce jour où j’avais bien cru que mon monde s’arrêtait. Bon, cette image semblait assez excessive mais mon sentiment avait été inexplicable. Earth s’était laissé convaincre par cette atmosphère de plaisir, d’amusement, et de liberté. Et cela avait été une chose très jouissive quand on sait qu’au départ, monsieur n’était en rien partant pour cette belle aventure. « Suis-je entrain de rêver où Mister Sullivan s’amuse à ce festival qu’il qualifiait lui-même de ringard ? »
Je ne faisais que reprendre ses dires, puisqu’il avait qualifié, il y a quelques jours, que ce festival était ringard avec des hippies à l’hygiène douteuse. Pour le coup, il m’avait rappelé ma mère, et croyez-moi, ce n’était sincèrement pas beau à imaginer. Mais je savais que ma soudaine remarque n’allait pas le laissé de marbre, et qu’il n’allait pas s’empêcher de surenchérir comme il le faisait toujours. En même temps, que serait Earth sans son caractère de cochon. « C’est bon tu as gagné ce n’est pas aussi nul que je le pensais ! » Vous ne pouvez même pas imaginer l’allure que j’affichais à ce moment précis, j’étais tellement empli de fierté que j’avais finie par lui répondre. « Il faut toujours écouter sa copine car elle a toujours raison, je te l‘avais bien dis … » Je n’étais pas vantarde d’origine, ce n’était pas de cette façon que ma tendre mère m’avait élevée, extérieurement, j’avais l’air d’une fille forte, sûre d’elle. Bien que ce dernier attrait fût vrai, il n’empêche que je restais la petite fille à son papa, en étant timide, amusante, et généreuse. Cette remarque, alors, ressemblait plus à une taquinerie. Mais la réponse de mon cher et tendre – je le surnommais ainsi que dans mon journal. Au risque de paraitre un peu trop gnangnan.
« CHUUUUT ! » Earth m’avait coupé en pleine amusement. « Quoi ? » « Non je voulais savoir si tu pouvais tenir deux minutes sans parler. » Quoi ? Il se moquait de moi là ? « Tu as raté le test ma cher… » Mais lui non plus n’avait pas pu finir sa phrase puisque je lui rétorquai un « La ferme ! » Bien placé. Ce n’était pas la première fois qu’il agissait comme ça, et je tombais sans arrêt dans le panneau. Il fallait croire que ma blondeur devenait un problème, ou alors, était-ce la présence d’Earth qui me rendait aussi… aussi… quelque chose ? Mais il était évident que je n’avais pas prévu la suite, puisqu’il lâcha enfin les mots fatidiques, ces mots que j’attendais tellement, sans même qu’il ne s’en rende compte. « C’est pour ça que je t’aime. » Mon cœur avait eu un loupé, et j’avais la soudaine impression qu’il était entrain de se remplir de gaz – mon cœur, hein – il tambourinait tellement fort que je cru que mon cœur allait soudainement sortir de ma poitrine. Parce que de toute évidence, c’était le cas, je lui avais donné mon cœur, et en échange il me donnait le sien. Et finalement, j’avais réussis à m’éclaircir la voix « C’est pas trop tôt… Je t’aime aussi Earth. »
Dernière édition par Delilah Whealer le Mer 26 Aoû - 22:31, édité 4 fois
Arper Oxley ADMIN, BUT STUCKY. ▪ Eh, wars are inevitable.
Messages : 36 Date d'inscription : 25/08/2009 Copyright : Catwalk. Musique : Jimi Hendrix - Hey Joe.
Sujet: Re: WHEALER; Delilah • the moon under water. DONE. Mer 26 Aoû - 14:37
Sujet: Re: WHEALER; Delilah • the moon under water. DONE. Mer 26 Aoû - 15:06
Haaan on se retrouve tous. Suis toute mumutionnée. Dans ce cas, je me vois dans l'obligation de vous demander des liens. Et si vous êtes pas d'accord, ça aura des répercutions sur vos liens avec Mia.
Puis, Hadrien, ce n'est pas pressant, de toute façon, je n'aurais sûrement pas le temps de te répondre tout de suite, donc, prends ton temps