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 L'indifférence est le pire des mépris.|PV

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Billie Jean Presley

Billie Jean Presley


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MessageSujet: L'indifférence est le pire des mépris.|PV   L'indifférence est le pire des mépris.|PV EmptyMer 26 Aoû - 22:37

L'indifférence est le pire des mépris.|PV Ncff48 __ L'indifférence est le pire des mépris.|PV 2czotur
Charlie &&' Billie Jean


Un avantage de résider dans une tente ? On a généralement l'impression de tout avoir sous la main, sans forcément mettre tout en vrac pour retrouver une robe ou une paire d'escarpin. Néanmoins, je suis visiblement l'expression qui confirme cette satanée règle, puisque ce soir encore, pour ne pas changer, je cherchais ma longue robe Vintage encore soigneusement rangée dans l'une de mes valises ce matin. Une robe qui m'avait coûtée bonbon contrairement à mes habitudes, sauf quand j'avais un rendez-vous avec un charmant jeune homme. Je remuais ciel et terre pour la retrouver mettant sans dessous dessus ma pauvre tente. Ma robe au prix exorbitant c'était comme par magie évaporée où je ne sais où. Sur le moment j'étais particulièrement furax et, j'en voulais à la terre entière. Comment un vêtement aurait pu disparaître dans une petite pièce, alors, que j'avais tout à porter de main sans exception. Ma robe que j'avais préparée était sur mon tapis de sol, pliée à la perfection, n'attendant que moi pour la porter, je me tenais là, à quatre pattes recroqueviller par le manque de place à fouiller part-ci et part là en vain. J'avais un sourire jaune de désespoir, quand soudain, je me laissai surprendre par Lenon qui arriva derrière mon dos sans un mot. Un léger gloussement se fit entendre, mais le fait est, que je sursautai lorsqu'il m'avait tapoté l'épaule. Sans nul doute, il savait où se trouvait ma robe. Fronçant les sourcils, contrarier, je sortis de ma tente en lui agrippant le poignet, tout en le forçant à m'ouvrir sa tanière pour que je puisse à mon tour jouer ma fouine.

Je sortais, moi, ce soir. Enfin, je n'avais invité personne, mais je n'avais pas besoin de qui que ce soit pour m'amuser. Il est vrai que robe était plutôt affriolante et, pour ne rien vous cacher c'était le but, je voulais vraiment me sentir à mon mieux. Lenon se contentait de me taquiner tandis que je me dépêchai d'entrer dans sa tente, allant fouiller dans ses effets personnels. Sa tanière était un vrai taudis. Plantes de cannabis suspendu en haut de sa tanière séchées, vêtements sales par terre et j'en passe. Je n'eus vraiment pas de mal à retrouver mes affaires, puisque c'étaient les seules à être soigneusement pliées et à ne pas sentir le chien mouillée. Lui criant d'aller se faire foutre, je sortis de sa tente en la fermant tel un sagouin et, je me dirigeai finalement dans ma piaule pour l'enfiler. Me dirigeant vers ma trousse de toilette, j'attrapai mon béret blanc baba cool et les chaussure à semelles compensées sans doute trop hauts pour que je puisse marcher normalement, afin de ne pas donner l'impression de marcher sur des oeufs. Attrapant des boucles d'oreilles et, appliquant un léger maquillage, je laissai mes cheveux naturellement ondulés retomber sur mes épaules en cascade. Je regardais à présent l'heure sur le cadrant de ma montre, puis je pris mon sac à main comme à mon habitude et, après m'être jeté un dernier coup d'oeil sur ma tenue, je refermai ma tente avant de quitter le champ.

Je ne préférais pas conduire pour ne pas polluer la planète, alors, je marchai à pied. Je me dirigeais à présent vers le Dancing Room et, contre toute attente, j'étais légèrement pressée d'arriver, ce qui était parfaitement compréhensible, puisque ça faisait longtemps que je n'avais pas fait la fête à ma manière et non à celle des hippys. En fait, ce qui me rendait impatiente, c'était les jeunes hommes que j'avais croisées auparavant et j'avais entendu parlée comme quoi ils se rendaient constamment dans cette boite. Finalement, je vis enfin le bout du trajet, étant seule devant la boite de nuit. Puisqu'une légère brise vint me balayer de plein fouet, je m'empressai de rentrer à l'intérieur. Une fois à l'intérieur du Dancing, mon regard divaguant, se portait sur un point à l'horizon, un point tout d'abord insignifiant, puis grossissant sans cesse, jusqu'à arriver à un autre niveau. Une jeune femme accoudée au bar, une personne que je connaissais de longue date, une ennemie pour ainsi dire. Je me dirigeai finalement au bar, sans y prêter attention pour voir sa réaction. L'indifférence est le pire des mépris.

billie jean --« Un cocktail s'il vous plaît !»

Je me mis à mon aise sur le fauteuil.
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L'indifférence est le pire des mépris.|PV
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