She's just a girl who claims that I am the one -F

© In My Day. Nom et prénom(s) : Presley, Billie Jean. Age : 19 ans. Nationalité : Américaine. Groupe : FREAKS

lennon-- « Mon petit sucre de canne nous voulons t'avoir parmi nous pour le festival. Il est grand temps pour toi de te familiariser avec le mouvement hippy. »
billie jean -- « J'ne sais pas Lenon, je crains malheureusement qu'il n's'agisse pas de mon milieu et, que je ne suis finalement pas faite pour ça ! »
lennon-- « Ce n'est pas le moment d'être réfractaire, pas après tout ce que tu as fait pour être l'une des nôtres ! Comme dirait Martin Luther King "Tant qu'un homme n'a pas découvert quelque chose pour lequel il serait prêt à mourir, il n'est pas à même de vivre." »
billie jean -- « J'ne suis pas à même de vivre, alors, parce que jusqu'à présent, je n'ai toujours pas trouvée ma vocation. »
lennon-- « Je sais pertinemment que tu serais prête à te sacrifier pour ce mouvement, j'en ai la certitude mon poussin jaune. Autrement, tu n'aurais pas libérée toutes ces grenouilles, tu n'aurais pas occupée le campus pour manifester et crier haut et fort tes convictions à propos de la guerre et, j'en passe. »
billie jean -- « T'as raison. Compte sur moi Lenon, quoi qu'il arrive, je ne vous laisserai jamais tombée. »

C'était ainsi qu'il avait réussi à la convaincre. Pourtant, ce dernier partait avec un sacré handicap, puisque, quelques jours auparavant, des personnes censés être ses amis, lui avaient littéralement mis un coup de poignard dans le dos. En quoi exactement l'avaient-ils trahis ? Bien évidemment, tout ce qu'il avait pu lui dire était indéniable, mais le fait est que Lenon l'avait ainsi dit dénoncé pour des faits dont-il était le commanditaire principal et, il avait eu le culot de lui énumérer de la sorte à en faire une protagoniste. Et, elle était tombée naïvement dans le panneau, étant donné qu'elle ne vivait plus que pour le Woodstock. La blondinette mangeait woodstock, dormait woodstock, couchait woodstock. Le fait est qu'elle n'était pas rancunière à son égard. Billie Jean voulant à tout pris être l'une de ses hippies, elle avait tout naturellement passée l'éponge sur le tableau. Peut-être qu'elle était l'une de ses Junkies comme diraient ses parents, mais à présent, il ne restait plus qu'à les convaincre et ce n'était pas une mince à faire. Jusqu'à présent, ses parents n'avaient jamais pu tolérer le fait que leur fille unique s'abaisse à traîner avec des dépravés. D'autant plus que, comparé à leur fille qui soutenait fermement le mouvement pacifisme, eux étaient fiers de voir leurs troupes américaines envoyées au Viêt Nam. D'ailleurs elle fut contrainte d'avouer que ceci était une source de dispute entre la petite famille banlieusarde. De plus, Billie Jean ne faisait rien pour apaiser la situation de quoi elle rentrait constamment chez elle escortée par des policiers relativement robustes, parce qu'elle s'était fait surprendre à manifester pour plusieurs raisons dont la moitié de la population n'en voyait pas l'intérêt et donc, montrée du doigt par le gouvernement. Pour en revenir à nos moutons, Billie avait longuement hésité à s'accorder sur un point avec Lenon. Elle était l'une de ses prolétaires qui ne vivent qu'avec leur bas salaire et, qui tentait en vain de changer la situation. La blondinette avait des opinions politiques différents de ses parents, elle désirait plus que tout, prendre aux riches et donner aux pauvres. Elle voulait débarrasser la planète de la misère grandissante, des crises économiques à répétition et des guerres. Ses géniteurs tentaient sans cesse de la remettre dans le droit chemin en choisissant ses petits amis, de préférence blanc, parce que voir leur fille aux bras d'un afro, non merci c'était trop humiliant pour la famille. Billie Jean en avait assez du racisme, du sexisme et de toutes les formes d'oppression qui caractérisent la société capitaliste. Elle avait le sentiment d'être une étrangère au sein du cocon familiale. Ses parents étaient dans l'indifférence totale.

billie jean -- « Que vous le voulez ou non, j'irais à ce festival et, il n'y a pas sujet à discuter. »
mme presley -- « Qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu pour mériter ça ? J'ai ratée quelque chose dans ton éducation ! »
mr presley — « Nous n'avons rien raté, elle est devenue une Junkie et c'est là que se rendent les Junkies, pourquoi l'empêcher ? Laissons là nous ridiculiser sans ne rien dire ! Au point où nous en sommes, on est plus à une mascarade près. Mais sache que si tu franchis le seuil de cette porte, tu ne remettras plus jamais un pied dans cette maison de mon vivant. »
billie jean -- « Nous ne sommes pas des Junkies, nous voulons que le bien, mais vous êtes très peu à l'avoir compris. D'accord papa, j'm'en vais ... »

Quoi de pire qu'être rejetée par ses propres parents. Ils avaient cependant, partagés seize ans de bonheurs dont une année de conflit. D'ailleurs, c'était évidemment pour cela qu'elle ne leur en voulait pas. Après tout, c'était ses parents, il fallait qu'elle les accepte autant qu'avec leurs qualités qu'avec leurs défauts. Billie Jean pliait bagage ce jour-là, non pas parce qu'elle se rendait effectivement à woodstock, mais bien parce qu'elle était mise en contrepartie à la porte par son père. Néanmoins, aujourd'hui n'était pas l'un de ses jours banals où l'on se lève, mange et dort, non, c'était ce fameux festival tant attendu et adulé. Elle était attendue au tournant par ses amis, puisque selon eux, elle n'était pas fiable même si elle s'était laissée accusée sans broncher. Il fallait qu'elle fasse ses preuves durant ce woodstock. C'était bien beau de rêver de cette société idyllique, mais fallait-il encore y trouver sa place. Ce qui était certain, c'était que les hippys étaient drôlement accueillant. Les personnes présentes venaient tout naturellement vers elle pour parler ou bien pour partager une cigarette. Les soirées feux de joies durant laquelle on chantait des mélodies faisant appel à la paix et où l'on faisait tourner "Le calumet de la paix" étaient pour ainsi dire des moments phares et inoubliable. La jeune femme s'était mise en tête différent stéréotype d'un hippy, comme celui du fumeur de Shit qui ne sait plus ce qu'il raconte tellement qu'il était dans les vapes ou encore celui du crasseux. Seulement, la protagoniste ne s'était pas totalement trompée sur leur compte, néanmoins leur débordement de gentillesse pris le dessus sur les préjugés que l'on puisse avoir à leur sujet. Par contre, elle s'était de suite sentie comme chez elle, malgré certaines appréhensions. Pour vous résumer ce qu'elle avait pu ressentir et bien, elle s'était sentie pousser des ailes, le mode de vie lui convenait, l'égalité des sexes, origines étaient attrayantes. Elle s'était faite de nouveaux amis et, c'était donc pour cela, comme beaucoup d'autres d'ailleurs, qu'elle avait décider de rester sur le terrain bien que le festival touchait à sa fin.

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